La haine n'est pas une opinion - la presse doit être tenue responsable des commentaires haineux qu'elle tolère sur les réseaux sociaux

Pétition publique n°3761

Pétitionnaire : Vicky Lone Wishof

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Objet de la pétition

De nombreuses pages de presse à large audience, basées au Luxembourg, publient régulièrement des articles sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram, etc. - tout en tolérant des commentaires haineux et discriminatoires sous leurs publications. Nous demandons l'introduction d'une obligation légale claire de modération de ces commentaires, ainsi que leur signalement aux autorités compétentes. Les organes de presse ne doivent plus pouvoir détourner le regard sans conséquences. Nous demandons qu'une loi contraigne les organes de presse luxembourgeois à : - surveiller activement les commentaires publiés sous leurs articles sur les réseaux sociaux - supprimer immédiatement tout contenu haineux ou discriminatoire - signaler sans délai les commentaires manifestement illégaux à la police ou à la justice - rappeler aux auteurs de commentaires problématiques leurs responsabilités et les règles de conduite - cesser de tirer profit de la haine en ligne par le biais des algorithmes de visibilité Cette pétition ne vise pas les plateformes elles-mêmes, mais spécifiquement les organes de presse qui utilisent ces canaux activement pour diffuser leurs contenus. Publier dans l'espace public implique aussi d'en assumer la responsabilité. La loi doit établir clairement qu'en matière de haine numérique, l'inaction ne doit plus rester sans conséquence.

Motivation de la pétition

L'attitude passive de la presse crée un climat de violence numérique qui a des répercussions graves sur la cohésion de notre société dans son ensemble. Surtout lorsqu'il s'agit de sujets sensibles comme l'inclusion, la migration ou l'égalité, on retrouve régulièrement des commentaires validistes, racistes ou profondément déshumanisants qui restent visibles pendant des heures, voire des jours - parfois sciemment, pour générer davantage de visibilité. Permettre la diffusion de haine contre des groupes entiers de population sous ses propres publications, c'est en devenir complice. Fermer les yeux, c'est consentir. Les pages de presse qui laissent leurs sections de commentaires devenir des plateformes de haine contribuent directement à rendre cette haine socialement acceptable. Se taire face à la déshumanisation répétée de certaines personnes, c'est participer. Ce n'est plus de la liberté d'expression, c'est un refus de protection envers ceux qui sont visés. Quand la haine n'est pas stoppée, elle se répand. Elle devient normale. Elle fracture la société, radicalise les échanges et prépare le terrain à des violences bien réelles - y compris hors ligne. Ses conséquences ne touchent pas seulement les personnes attaquées - elles nous concernent toutes et tous. C'est pourquoi nous exigeons des conséquences claires : Quiconque utilise une plateforme pour diffuser de l'information doit aussi en assumer la responsabilité. Et s'il ne le fait pas, il doit être tenu responsable - moralement, socialement et juridiquement.

Collecte de signatures en cours

Le seuil de 5500 correspond au nombre de signatures requises pour donner lieu à un débat public.

Signatures enregistrées

74 / 5 500

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Informations clés

Collecte des signatures

Date de dépôt

31/07/2025

Ouverture de la collecte de signatures

18/09/2025

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