Système de notation dans le classique et le technique / prérequis pour poursuivre ses études

Pétition publique n°628

Pétitionnaire : Eric ENGLER

e but de cette pétition est de revoir le fonctionnement actuel du nombre de compositions (devoirs en classe) trimestriel effectué par les élèves scolarisés au Luxembourg. A ce jour plus de la moitié des matières sont évaluées sur base d'un seul test trimestriel. Un échec imprévu, qui peut arriver même au meilleur d'entre nous, remet en question la moyenne générale du trimestre de l'élève et aura des conséquences quant au système actuel de compensation mis en place en fin d'année. Il n'est pas logique qu'il soit demandé à ce que l'ensemble des élèves aient au minimum la moyenne dans toutes les matières et qu'une seule et unique note ne soit pas inférieure à 20/60. Dans ce cas un travail d'été doit être réalisé et un test de rentrée sera requis. En cas d'échec : redoublement même si l'élève a une moyenne générale de 44/60 par exemple.

Il est impératif et urgent que le ministre de l''Education nationale, de l''Enfance et de la Jeunesse revoie le fonctionnement actuel de l'enseignement : - Nombre de compositions en adéquation avec les matières enseignées afin de permettre à tout élève de pouvoir compenser au besoin - Revaloriser le système actuel en l'assouplissant ce qui permettra à de nombreux élèves de ne pas devoir redoubler et d'accéder au baccalauréat et de pouvoir poursuivre des études rapidement - Baser la moyenne annuelle sur la moyenne de l'ensemble des notes et supprimer le système de compensation Les études PISA montrent que le Luxembourg est loin derrière nos concurrents européens alors que le Ministère de l''Education nationale attire par tous les moyens des talents du monde entier pour pourvoir les postes proposés par les entreprises implantées au Grand-Duché. Les élèves luxembourgeois ont une année d'étude supplémentaire due à l'apprentissage des langues étrangères et en cas de difficultés peuvent redoubler au minimum 2 fois ce qui les amène à être diplômé en baccalauréat à 21 ans ! soit 3 ans plus tard que le reste des élèves basés en Belgique, France ou Allemagne. Difficile de poursuivre des études universitaires dans ces conditions.