L'accès en fauteuil roulant ne devrait pas coûter plus cher - la culture appartient à tout le monde !
Datum der Einreichung 03/09/2025
ZIEL : Nous estimons que la culture doit être accessible à toutes et à tous — pas seulement à celles et ceux qui peuvent se permettre de payer l’accès, ni uniquement à celles et ceux qui peuvent franchir une porte.
Nous appelons la Chambre des Députés à reconnaître cette barrière et à collaborer avec les communautés afin de trouver une solution équitable et inclusive :
- par un soutien financier aux lieux accessibles,
- par l’ouverture d’espaces culturels publics,
- ou par une aide à l’infrastructure pour les petits organisateurs d’événements.
Ce que nous demandons :
Nous invitons la Chambre des Députés à mettre en place, en concertation avec les communautés, les mesures suivantes :
1. Espaces publics accessibles pour la culture
Ouvrir des lieux publics (centres communautaires, bibliothèques, auditoriums scolaires, etc.) comme pôles culturels entièrement accessibles.
➡️ Un jeune humoriste, poète ou musicien pourrait ainsi se produire sans se soucier des escaliers ni de l’accès de son public.
2. Soutien aux lieux privés
Accorder des aides financières — sous forme de subventions, de déductions fiscales ou de soutiens directs — aux bars, cafés et restaurants qui investissent dans l’accessibilité et acceptent d’accueillir des événements communautaires sans surcoût.
➡️ Cela permettrait aux petits événements culturels d’avoir lieu dans des espaces centraux et populaires, plutôt que d’être exclus par des coûts trop élevés.
3. Micro-subventions pour les organisateurs d'événements
Créer un mécanisme de microfinancement destiné aux organisateurs souhaitant louer des lieux accessibles mais n’ayant pas les moyens de payer les tarifs commerciaux.
➡️ Les collectifs associatifs n’auraient plus à choisir entre l’accessibilité et leur survie.
4. Une plateforme centralisée recensant les infrastructures accessibles
Mettre en place une plateforme nationale répertoriant tous les lieux culturels, avec des informations à jour sur leur accessibilité (accès de plain-pied, toilettes adaptées, boucles auditives, espaces calmes, etc.).
Les informations seraient auto-déclarées par les lieux et validées par la communauté pour en garantir la fiabilité.
➡️ Moins de temps perdu à chercher, plus d’énergie consacrée à créer des événements inclusifs.
5. Écouter les voix des personnes handicapées
Constituer un groupe de travail d’artistes, de performeurs et d’organisateurs en situation de handicap pour coconstruire la stratégie d’accessibilité culturelle à long terme.
➡️ Les politiques seraient basées sur l’expérience vécue et non sur des suppositions.
Chacune de ces mesures est réalisable. Ensemble, elles ouvriraient — littéralement — les portes d’une vie culturelle où personne n’est exclu à cause d’un handicap ou d’un manque de moyens.