Public n°725

Petitioner: Joseph SCHLOESSER

« NEEN » zu eiser Mammesprooch als ëischt offiziell Sprooch. « NON » à la langue luxembourgeoise comme première langue officielle en matière administrative et judiciaire. « NEIN » zur luxemburgischen Landessprache als erste Amtssprache.

Purpose of the petition

Inviter tous les habitants de notre pays, Luxembourgeois ou non ainsi que tous les travailleurs transfrontaliers, à soutenir la présente démarche. Toute la procédure se déroule en ligne. Veuillez consulter sur le net la rubrique « Exercer son droit de pétition au Luxembourg ». Es werden, ... more

Reasons for the petition

Nous devons, comme nous l’avons toujours fait, rester ouverts envers les autres et ne pas nous refermer sur nous-mêmes. Notre pays a toujours eu et aura toujours un grand besoin de main d’œuvre étrangère. Ces travailleurs résidents et frontaliers représentent, actuellement, près de 72% de la ... more

ended  06.12.2016
5040 /4.500
100%
registered signatures

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The steps of this petition

Icon process
20.03.2018

Statement from the petitioner

21.03.2017

Transmission de documents

15.03.2017

Strategie fir d'Promotioun vun der Lëtzebuerger Sprooch

15.03.2017

Motion adoptée après la déclaration gouvernementale "Aktiounsplang fir d'Lëtzebuerger Sprooch"

25.01.2017

An exchange of views took place on 25-01-2017 on the petition public n°725

Minutes of the meeting Minutes of the meeting
16.01.2017

A public debate in committee took place on 16-01-2017 about the public petition n°725

Minutes of the meeting Minutes of the meeting
13.12.2016

Validated electronic signatures: 5032

13.12.2016

Invitation au débat

13.12.2016

Validation de 5.040 signatures

13.12.2016

The threshold of 4500 signatures is reached for the public petition n°725, on 13-12-2016

07.12.2016

The period for signing the public petition n°. 725 is closed on 07-12-2016 - Number of electronic signatures before validation: 5182

23.11.2016

Validated paper signatures: 8

25.10.2016

The public petition n°725 is open for signature, on 25-10-2016

20.10.2016

The public petition n°725 is declared admissible by the Conference of Presidents on 20-10-2016

Admissibility: admissible

Start date of the signature period: 25-10-2016 at 0:00 a.m.

End date of the signature period: 06-12-2016 at 11:59 p.m.

20.10.2016

The Committee on Petitions issued an opinion positive regarding the public petition n° 725, on 20-10-2016

Opinion of the Committee on Petitions: positive

06.10.2016

The petition public n°725 is submitted the 06-10-2016

Title of the petition: « NEEN » zu eiser Mammesprooch als ëischt offiziell Sprooch.

 

« NON » à la langue luxembourgeoise comme première langue officielle en matière administrative et judiciaire.

 

« NEIN » zur luxemburgischen Landessprache als erste Amtssprache.

 

Aim of the petition: Inviter tous les habitants de notre pays, Luxembourgeois ou non ainsi que tous les travailleurs transfrontaliers, à soutenir la présente démarche. Toute la procédure se déroule en ligne. Veuillez consulter sur le net la rubrique « Exercer son droit de pétition au Luxembourg ».

 

Es werden, alle Einwohner unseres Landes, sei es die Luxemburger oder die Ausländer sowie alle Grenzgänger, dazu eingeladen unsere Bittschrift zu unterstützen. Die gesamte Prozedur erfolgt über Online. Bitte in der Rubrik „ Sein Petitionsrecht in Luxemburg ausüben“ nachschlagen.

 

Motivation of the general interest of the petition: Nous devons, comme nous l’avons toujours fait, rester ouverts envers les autres et ne pas nous refermer sur nous-mêmes.

Notre pays a toujours eu et aura toujours un grand besoin de main d’œuvre étrangère. Ces travailleurs résidents et frontaliers représentent, actuellement, près de 72% de la population active contre 28% de Luxembourgeois. Nous avons le devoir et il y va de notre intérêt, à tous, d’accueillir ces personnes dans les meilleures conditions. Il est essentiel que le contact s’établisse dans une langue compréhensible pour tous et les formulaires administratifs et autres documents officiels devront être rédigés, dans l’une des trois langues, obligatoires, enseignées à l’école.

Certes, il est vrai que les travailleurs étrangers ont besoin de nous, mais il n’est pas moins vrai que nous avons autant besoin d’eux.

Il faut condamner, très fermement, les propos populistes, nationalistes voire xénophobes que certains tristes individus se sont crus autorisés à tenir dans leurs réponses aux médias. Ils ne sont que quelques-uns, mais c’est déjà trop, et il ne faut surtout pas que ce genre de comportement ne fasse tache d’huile.

C’est grâce à notre multilinguisme que nos gouvernants ont réussi à maintenir notre pays dans sa prospérité de naguère. L’avenir ne s’annonçait pas aussi prometteur à la fermeture du dernier haut-fourneau à Esch-Belval en 1993. Pourtant et heureusement, des sociétés comme Good-Year et plus d’une centaine de Banques, ont été, notamment, séduites par notre multilinguisme et se sont installées chez nous.

Apprendre le luxembourgeois à l’école, mais où les élèves prendront-ils le temps ? Sera-ce au détriment d’une des trois autres langues obligatoires ? D’autant plus que la langue luxembourgeoise sera nettement plus difficile à étudier, à enseigner et surtout à retenir. Le portugais mériterait, également, d’être plus étudié à l’école. C’est la sixième langue la plus parlée au monde, plus de 270 millions de locustes, et il y a plus de 93000 Portugais (16,3%) qui résident chez nous.

Le luxembourgeois qu’on parlait il y a 150 ans n’a rien de comparable avec celui qu’on pratique de nos jours. Entretemps s’y sont rajoutés tellement de mots étrangers que nos ancêtres n’y comprendraient plus grand-chose. Et il est très probable que la langue de nos compatriotes, dans 150 ans, sera du charabia pour nous. Une langue est vivante tant qu’on la parle. Qui peut, donc, croire que la langue luxembourgeoise est « condamnée » à disparaître. Notre langue évolue et se métamorphose. Elle ne s’éteindra qu’avec le dernier Luxembourgeois et cela ne sera pas pour demain. Alors pourquoi cet alarmisme ?