Pour une option obligatoire de désactivation des vidéos "shorts" sur toutes les plateformes sociales - Petitions
Pour une option obligatoire de désactivation des vidéos "shorts" sur toutes les plateformes sociales
Public petition n°3672
Petitioner: Andrea Bellanima
Purpose of the petition
La pétition demande au gouvernement luxembourgeois de porter au niveau de l'Union Européenne une initiative législative visant à imposer à toutes les plateformes numériques l'intégration d'une option claire et permanente permettant aux utilisateurs de désactiver les vidéos courtes dites "Shorts" (contenus courts à forte indexation algorithmique).
Reason for the petition
Depuis l'apparition des formats vidéo dits "shorts", aujourd'hui omniprésents sur YouTube, TikTok, Instagram et Facebook, de plus en plus de citoyens - adultes comme jeunes - constatent une dérive addictive et une perte de contrôle sur leur attention. Ces formats ont été conçus pour capter le plus longtemps possible l'utilisateur via des algorithmes de recommandation extrêmement puissants et encore peu régulés. Des études récentes sur l'impact des réseaux sociaux sur le cerveau, notamment chez les enfants et les adolescents, révèlent des effets préoccupants : baisse de la capacité de concentration, troubles du sommeil, dépendance comportementale et altération de la santé mentale. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a même évoqué l'urgence de réguler les contenus numériques destinés aux plus jeunes. Actuellement, aucun réseau social ne propose d'option simple ou permanente pour désactiver ces contenus courts. L'utilisateur est donc exposé malgré lui à des séquences sans fin, souvent de faible valeur éducative ou émotionnelle, et difficiles à ignorer. La pétition ne demande pas une censure, mais le droit fondamental au choix : celui de décider s'il veut ou non voir ces contenus. Ce droit à la maîtrise de son attention devrait faire partie des principes de protection numérique en Europe. La pétition appelle : Le Gouvernement luxembourgeois à étudier cette question et à la porter devant les institutions européennes ; La Commission Européenne à intégrer ce besoin dans sa régulation numérique (via le Digital Services Act ou une future directive) ; Le Ministère luxembourgeois de la Santé à évaluer les effets de ces contenus sur la santé mentale ; Le Ministère de l'Éducation à promouvoir une éducation à l'attention numérique dès le plus jeune âge ; Le Ministère de la Digitalisation à exiger plus de transparence et d'options de personnalisation des plateformes sociales.
Signature collection period closed
Registered signatures are undergoing a validity check.
Registered signatures
54 / 5 500
Key information
Verifying signatures
Submission date
12/05/2025
Opening of the signature collection
12/06/2025
Additional information
Petition background
Petition signatories
24/07/2025
The period for signing the public petition n°. 3672 is closed on 24-07-2025 - Number of electronic signatures before validation: 1
12/06/2025
The public petition n°3672 is open for signature, on 12-06-2025
11/06/2025
Statement of admissibility
11/06/2025
The public petition n°3672 was declared admissible by the Committee on Petitions on 11-06-2025
Admissibility: admissible Start date of the signature period: 12-06-2025 at 0:00 a.m. End date of the signature period: 23-07-2025 at 11:59 p.m.
11/06/2025
The Committee on Petitions issued an opinion positive regarding the public petition n° 3672, on 11-06-2025
Opinion of the Committee on Petitions: positive
12/05/2025
The petition public n°3672 is submitted the 12-05-2025
Title of the petition: Pour une option obligatoire de désactivation des vidéos "shorts" sur toutes les plateformes sociales Aim of the petition: Nous demandons au gouvernement luxembourgeois de porter au niveau de l'Union Européenne une initiative législative visant à imposer à toutes les plateformes numériques l'intégration d'une option claire et permanente permettant aux utilisateurs de désactiver les vidéos courtes dites "Shorts" (contenus courts à forte indexation algorithmique). Motivation of the general interest of the petition: Depuis l'apparition des formats vidéo dits "shorts", aujourd'hui omniprésents sur YouTube, TikTok, Instagram et Facebook, de plus en plus de citoyens - adultes comme jeunes - constatent une dérive addictive et une perte de contrôle sur leur attention. Ces formats ont été conçus pour capter le plus longtemps possible l'utilisateur via des algorithmes de recommandation extrêmement puissants et encore peu régulés. Des études récentes sur l'impact des réseaux sociaux sur le cerveau, notamment chez les enfants et les adolescents, révèlent des effets préoccupants : baisse de la capacité de concentration, troubles du sommeil, dépendance comportementale et altération de la santé mentale. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a même évoqué l'urgence de réguler les contenus numériques destinés aux plus jeunes. Actuellement, aucun réseau social ne propose d'option simple ou permanente pour désactiver ces contenus courts. L'utilisateur est donc exposé malgré lui à des séquences sans fin, souvent de faible valeur éducative ou émotionnelle, et difficiles à ignorer. Nous ne demandons pas une censure, mais le droit fondamental au choix : celui de décider s'il veut ou non voir ces contenus. Ce droit à la maîtrise de son attention devrait faire partie des principes de protection numérique en Europe. Nous appelons : Le Gouvernement luxembourgeois à étudier cette question et à la porter devant les institutions européennes ; La Commission Européenne à intégrer ce besoin dans sa régulation numérique (via le Digital Services Act ou une future directive) ; Le Ministère luxembourgeois de la Santé à évaluer les effets de ces contenus sur la santé mentale ; Le Ministère de l'Éducation à promouvoir une éducation à l'attention numérique dès le plus jeune âge ; Le Ministère du Numérique à exiger plus de transparence et d'options de personnalisation des plateformes sociales. En signant cette pétition, vous ne vous opposez pas à la modernité, mais vous demandez simplement une technologie plus humaine, où l'utilisateur reprend le contrôle de ce qu'il souhaite voir... ou pas.