Fir d’Bäibehale vum aktuellen Tarifsystem am Ëffentlechen Transport

Closing statement

The public petition n°1189 is closed on 19-06-2019

Reason for closure: Demande de reclassement en pétition ordinaire restée sans suite

Request concerning the continuation of the petition as an ordinary petition

The threshold of 4500 signatures is not reached for the public petition n°1189, on 15-05-02019 - Number of signatures after validation: 1298

Validated electronic signatures: 1298

The period for signing the public petition n°. 1189 is closed on 30-04-2019 - Number of electronic signatures before validation: 1298

The public petition n°1189 is open for signature, on 19-03-2019

Statement of admissibility

The public petition n°1189 is declared admissible by the Conference of Presidents on 13-03-2019

Admissibility: admissible

Start date of the signature period: 19-03-2019 at 0:00 a.m.

End date of the signature period: 30-04-2019 at 11:59 p.m.

The Committee on Petitions issued an opinion positive regarding the public petition n° 1189, on 13-03-2019

Opinion of the Committee on Petitions: positive

The petition public n°1189 is submitted the 21-01-2019

Title of the petition: Fir d’Bäibehale vum aktuellen Tarifsystem am Ëffentlechen Transport

Aim of the petition: Préserver et promouvoir un transport en commun de haute qualité.

Motivation of the general interest of the petition: À première vue rendre les transports publics gratuits dans tout le pays paraît très positive. Toutefois, en s’y penchant de plus près, quelques questions se posent quant au sens et à la finalité d’un tel «cadeau»: La gratuité des transports publics est présentée sous le couvert d’une mesure sociale, pourtant le système tarifaire actuel est social, défiant toute concurrence en comparaison avec l’étranger: Les transports en commun sont gratuits pour les jeunes de moins de 20 ans, pour les étudiants de moins de 30 ans, pour les personnes à faible revenu et pour les personnes handicapées. Il existe des abonnements attractifs pour les seniors, ainsi que pour les salariés (mPass). Même l’utilisation occasionnelle des transports publics est abordable. D’un certain point de vue, tout le monde devra payer en fin de compte. Ceux, qui n’ont pas eu à le faire jusqu’à présent, mais aussi ceux qui pour une raison ou une autre n’ont pas pu ou voulu utiliser les transports publics. Ou comme le laisse entendre le Gouvernement, personne ne devra payer, peu importe qu’il soit jeune ou âgé, pauvre ou riche. Est-ce vraiment social? Le fait que les transports publics ne coûtent rien pourraient inciter certaines personnes à ne respecter ni le matériel ni l’infrastructure ni les autres voyageurs: ce qui ne coûte rien, ne vaut rien. Grossièretés, musique à plein volume et vandalisme pourraient être à l’ordre du jour.
Croisera-t-on encore du personnel qualifié dans les trains et dans les gares? Le client, qui d’un jour à l’autre sera dégradé au rang d’usager, sera-t-il encore en sécurité ou livré à lui-même? La qualité et le confort ne seront-ils pas laissés pour compte? L’infrastructure existante n’est pas prête pour les transports en commun gratuits: Tram, bus et train sont déjà désespérément surchargés aux heures de pointe et ne sauraient supporter plus d’utilisateurs. Les grands parkings annoncés sont loin d’être terminés, ce qui devrait entraîner, surtout dans les communes limitrophes, l’aggravation d’une situation déjà chaotique en matière de stationnement et de trafic. La qualité de vie de ces localités frontalières risque d’en pâtir alors qu’elles sont pourtant bien desservies par les transports en commun.L’utilisateur qui n’embarque pas forcément en début d’une ligne des transports en commun risque de ne pas trouver de place et préférera tôt ou tard recourir de nouveau à son véhicule privé. Il est donc difficile de saisir la réelle utilité de cette mesure en sachant que: Des débats à l’étranger excluent l’argument écologique : l’expérience des transports en commun gratuits à Tallinn a démontré que seuls les piétons en ont profité. L’argument prônant l’aspect social de cette mesure n’est pas viable. Le coût du «cadeau» et son financement demeurent flous, les déclarations des politiciens à ce sujet sont